Lorsque l’on entend le mot bibliothèque, on pense tout de suite à des rangées de livres.
Ce n’est pourtant pas le cas la bibliothèque de l’Université Polytechnique de Floride.
Le bâtiment a coûté 60 millions de dollars pour proposer un lieu où les étudiants peuvent étudier, comme dans une bibliothèque classique, mais où aucun livre papier n’est exposé. Tous les livres sont disponibles en format numérique que l’on peut consulter à l’aide d’ordinateurs ou de tablettes.
Le nombre de livres est presque illimité. Bien évidemment l’université n’a pas pu se permettre d’acheter tous les livres. Un accord a été trouvé avec les éditeurs. Tous les livres sont accessibles aux étudiants. La première consultation est gratuite. Mais si un autre étudiant consulte ce même livre, l’université va alors acheter les droits d’accès à ce livre.
On peut penser que la somme allouée à ces achats de livre va être dispendieuse. Mais finalement, ce ne sera pas forcément le cas. Les livres au format numérique coûtent beaucoup moins cher qu’en format papier, tout du moins aux États-Unis. De plus, une fois qu’un livre est acheté, des dizaines d’étudiants peuvent le consulter en même temps sans problème. Dans une bibliothèque classique, il est nécessaire de disposer de plusieurs exemplaires des livres les plus utilisés. Ensuite, cette université ne s’enseigne que certaines sciences qui ne nécessite pas nécessaire de littérature ancienne. Ce qui va être utile aux étudiants, ce sera les articles publiés relativement récemment. Un accès à des services comme Science Direct sera tout autant important si ce n’est plus que l’accès à des livres. En effet, l’Université Polytechnique de Floride va proposer un enseignement des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques.
Ce type de bibliothèque est une première, mais il y a fort à parier que d’autres universités vont suivre le même chemin.
En France, par contre, il faudra attendre encore de nombreuses années. Le livre au format numérique est loin d’être accepté par les gens. Et surtout de nombreux écrivains connus sont contre le format numérique ; et pourtant ils ne sont pas tous très âgés bien au contraire.